Inégalités entre étudiants, concurrence entre universités, désengagement de l’Etat…
Pourtant en cette rentrée, Valérie Pécresse essaye de nous faire croire que tout va bien à l’université : le coût de la vie étudiante serait en baisse, l’encadrement des étudiants se serait amélioré, l’investissement de l’Etat dans l’enseignement supérieur n’aurait jamais été aussi important… Pourtant comme l’a montré la mobilisation l’an dernier, pour les étudiants la situation est particulièrement difficile. On est en droit de s’interroger : dans quel monde vit la ministre?La politique universitaire menée depuis deux ans n’a pas permis de répondre aux insuffisances du service public mais les a au contraire renforcées. Fragilisé par des années de pénurie budgétaire, le service public d’enseignement supérieur est aujourd’hui mis à mal par le désengagement de l’Etat, qui se défausse de ses responsabilités politiques politiques sur des universités autonomes pour se limiter à assurer un service minimum.
Parce qu’étudier est un droit et non un privilège, défendons le service public!