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La réouverture du chantier vie étudiante, demande formulée par l’UNEF et annoncée par le Président  de la République en janvier, se fait dans un contexte de mécontentement dans le milieu étudiant. Le constat d’urgence sociale dressé par l’UNEF lors de l’ouverture du premier chantier vie étudiante en  juillet 2007 est toujours d’actualité. L’absence de réponse suffisante de la part du gouvernement n’a conduit qu’à un aggravement de la situation. Alors que les constats sont largement partagés et que les revendications des étudiants sont connues depuis longtemps, les concertations de 2007 n’ont pas servi de base à une politique pluriannuelle contrairement à ce qu’avait promis Valérie Pécresse. Au contraire, les choix faits par le gouvernement ont largement déçu.

Dans un contexte de crise économique actuel. Comme les populations à faible revenu dont les dépenses contraintes augmentent, les étudiants sont en première ligne de la récession, et ont particulièrement besoin d’être protégé socialement. De plus, dans un contexte de crise, donner aux jeunes les moyens de se former relève d’une relance par l’investissement.

Ces réponses aux besoins sociaux des étudiants sont indispensables, d’autant plus que les étudiants ont été les grands oubliés du plan de relance, et qu’aucune mesure soutenant le pouvoir d’achat en général, et leur en particulier, n’a été proposée. Ces réponses sont d’autant plus nécessaires que la crise touche principalement les 18-25 ans, population particulièrement fragile aux dépenses contraintes élevées et aux revenus faibles.
Les politiques publiques en direction des jeunes ces 25 dernières années ont été très largement insuffisantes et se sont limitées à un amoncellement de dispositifs sans réelle ambition et sans cohérence.